Enquête sur son licenciement et son double discours

A en croire ses déclarations, Moncef Marzouki parle toujours « d’intégrité », « d’honnêteté », de « son opposition frontale à Ben Ali » et de son « combat pour les droits de l’Homme ». Certains journalistes reprennent ses formules par complaisance et intérêt, d’autres carrément par ignorance.

Moncef Marzouki fait du DOUBLE DISCOURS

La vérité qui découle des faits historiques (et les faits sont têtus dixit Lénine) diffère de la version de Moncef Marzouki. Car le même Moncef Marzouki est incapable d’expliquer :

S’il aimait autant les droits de l’Homme, pourquoi n’a-t-il pas participé aux combats de sa génération sous Bourguiba (à partir de 1966 quand des jeunes de son âge qui formaient le mouvement PERSPECTIVES-GEAST, l’extrême Gauche sous Habib Bourguiba, ont été condamnés à plus de 10 ans de prison après avoir été sauvagement torturés dans les locaux du Ministère de l’Intérieur ?

Le même Moncef Marzouki est incapable d’expliquer pourquoi il n’a pas rejoint les Comité de défense des prisonniers tunisiens jusqu’à 1980 quand il vivait en France ? Mais alors ! Ou est passé tout cet amour pour les droits de l’Homme qu’il étale sur les plateaux de télévisions ?
Sous Bourguiba : son CV militant se résume à 1,30 d’interrogatoire dans un poste de police

Oui, la vérité est très différente de la version de Moncef Marzouki dont le militantisme sous Bourguiba se résume à 1h30 d’interrogatoires dans un poste de police.

Et que dire des premières années du « Changement » ?

L’homme avait voté Ben Ali en 1989 (curieusement Moncef Marzouki ne revient jamais sur son soutien à Ben Ali qui l’a récompensé en le faisant élire à la tête de la Ligue Tunisienne de droits de l’Homme. Des militants de la LTDH pro-RCD avaient même voté pour Marzouki).

Comment Moncef Marzouki fait pour s’inventer un CV militant de la première heure ? L’homme commet des mensonges politiques et finit par les croire. Parmi ces derniers, les dessous de son licenciement des hôpitaux tunisiens en 2000.
Moncef Marzouki et son licenciement en 2000 : un grand mensonge politique

Ainsi, à la page 43 de son livre d’entretiens avec Vincent Geissler, dictateurs en sursis, Moncef Marzouki revient sur les motifs de son licenciement en 2000, à l’âge de 55 ans, et commet un grand mensonge politique.